L’association internationale représentant les opérateurs du vrac sec (Intercargo) lance un appel pour une enquête transparente et approfondie de toute urgence sur l’échouement du MV Wakashio dans le Sud-est de l’Île Maurice. Environ 1,000 tonnes d’huile lourde ont été déversées dans le lagon mauricien.
Intercargo, l’association internationale représentant les opérateurs du transport maritime du vrac sec est la dernière sur la scène internationale, à tirer la sonnette d’alarme sur ce drame écologique à Maurice.
Intercargo , a appelé l’Etat du pavillon ainsi que les parties prenantes concernées « à enquêter sur cette tragédie environnementale de manière transparente et approfondie, et à publier les conclusions de toute urgence ». « L’État du pavillon » d’un navire est l’État qui a immatriculé le navire. Pour rappel, le MV Wakashio battait pavillon panaméen. À ce titre, c’est au Panama qui a l’autorité et la responsabilité de faire appliquer aux navires les conventions internationales qu’il a ratifié.
Intercargo a aussi exprimé sa sympathie au peuple mauricien et a appelé à une assistance supplémentaire pour empêcher la propagation du déversement d’hydrocarbures et les collecter aussi rapidement et efficacement que possible.
L’association déclaré dans un communiqué : « Nous sommes soulagés que l’équipage ait été évacué en toute sécurité et que toute perte de vie ait été évitée dans cet incident tragique. En tant qu’industrie, nous devons veiller à ce que de tels accidents soient évités, en particulier dans les voies maritimes très fréquentées, qui traversent des habitats environnementaux immaculés et des nations insulaires, où les gens dépendent de la vie marine et du tourisme. Bien sûr, nous devons exprimer nos inquiétudes qu’un tel incident puisse encore se produire aujourd’hui, malgré les équipements de navigation avancés, les méthodes de formation modernes et les services de routage météorologiques à jour actuellement disponibles pour l’industrie du transport maritime », souligne l’association. .
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