Le Japon enverra mercredi 2 septembre, une troisième équipe de secours à l’île Maurice pour aider la nation insulaire africaine à limiter les dégâts de la fuite de 1,000 tonnes d’hydrocarbures par le MV Wakashio, dans le sud-est de l’île.
L’équipe sera composée de six membres. Elle aidera à mener des enquêtes détaillées sur l’impact du déversement d’hydrocarbures par le Wakashio sur les mangroves, les récifs coralliens, la faune et la qualité de l’eau de mer.
L’équipe comprend Toyohiko Miyagi, professeur émérite à l’Université Tohoku Gakuin, Shuichi Fujiwara, conseiller technique de la société de conseil en conservation de l’environnement, Idea Consultants Inc., et des responsables de l’Agence japonaise de coopération internationale, a souligné le gouvernement japonais.
“Le ministère de l’Environnement apportera son plein soutien pour répondre à une situation qui a conduit à une crise de la biodiversité”, peut-on lire d’un communiqué émis par le ministère de l’Environnement de l’Empire du milieu.
Le gouvernement japonais a été critiqué par des groupes environnementaux pour sa faible présence et sa lenteur dans la lutte contre la marée noire causée par ce vraquier japonais. “Le gouvernement japonais semble être sur la défensive, peut-être par crainte de réclamations en dommages et intérêts”, avait déclaré Kanna Mitsuta, directrice exécutive de l’organisation non gouvernementale Friends of the Earth Japan, membre de Friends of the Earth International.
La France et l’Inde, par exemple, ont une plus grande présence sur le site du naufrage. Sans doute en raison de leurs liens historiques étroits avec Maurice.
La première équipe de secours venant du Japon, composée de fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères, de la Garde côtière japonaise et de la JICA, a été envoyée du 10 au 23 août pour se livrer à des activités de déshuilage.
La deuxième équipe, envoyée le 19 août, s’engage actuellement dans l’assistance environnementale.
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