Bienvenue dans l’univers d’Anne Ga… L’artiste mauricienne de la pop, Anne Ga, se livre à Aufait.media. Ce petit bout de femme est tombée dans la marmite de la musique pop britannique très jeune. « J’ai baigné dans ce monde-là ». Son grand rêve, c’est un jour pouvoir collaborer avec son groupe préféré; « Si j’ai le droit de rêver… et, j’ai le droit de rêver, c’est Coldplay ». Elle nous parle de son nouvel album dont le lancement a été retardé par la Covid-19 et de Charlie, une chanson qui se veut être une ode à la femme…
De science Po à la Pop…
Je dirais qu’il faut de tout pour faire un monde. Il y en a qui ont la chance de démarrer leur carrières musicales, assez jeunes. Moi j’ai dû passer par différents chemins, pour pouvoir arriver à l’envie et à la concrétisation de ce métier. Donc, c’était après mes études…
Pourquoi la Science politique?
J’ai toujours aimé lire et apprendre. En choisissant ce sujet, je n’avais rien d’autre en tête, si ce n’est cette soif de connaissance. Comment les différents gouvernements fonctionnent à travers le monde.
Pourquoi la “Pop Music”?
J’ai grandi dans la pop culture britannique. Coldplay, U2, David Bowie, Robbie Williams, Amy Winehouse, « you name it » . J’ai baigné dans ce monde-là, et pour moi ça coule de source, c’était évident que ma musique reflète tout ce monde. Mais aussi, je suis bien sûr Mauricienne, et on a beaucoup de chances de pouvoir ajouter cette sonorité de l’île, dans chacune de nos chansons.
1ère émotion musicale?
Première émotion musicale? J’avais 15 ans, je me souviens avoir réalisé que je pouvais chanter, j’avais l’impression d’avoir entendue ma voix pour la première fois, et je me suis dit que c’est cool, maintenant je vais pouvoir exprimer mes joies et mes peines en chanson.
L’univers d’Anne Ga…
Je pense que j’ai répondu un peu plus tôt. C’est bien sûr, la pop culture britannique, que j’adore et qui se reflète dans ce qu’on fait. Mais, c’est aussi le monde qui nous entoure, toutes nos expériences, tout ce qu’on vit, les gens qu’on rencontre. On a commencé ce projet juste en voulant, enfin faire ce qu’on aime faire, ce qu’on rêve de faire. Et vivre ce rêve, et si ça inspire d’autres personnes, eh ben, c’est ce qui complète le rêve ultime de tout ce qu’on fait. L’univers d’Anne Ga c’est de créer par rapport à tout ça. A tout ce qu’on vit, à tout ce qu’on est.
L’histoire de Charlie ?
L’histoire de Charlie, c’est une femme qui réussit à se sortir d’une relation abusive émotionnellement et physiquement. Ce qu’on se rappelle de cette histoire, c’est qu’elle a été entourée par ses proches. Et, c’est à ce moment qu’elle a réussi à s’en sortir, de par les efforts de son entourage, de par ses efforts à elle-même, de s’aimer soi-même. A travers cette chanson, on voudrait vraiment amener un message d’espoir aux femmes et à tous ceux qui pourraient se retrouver dans de telles situations. Voilà, l’histoire de Charlie. C’est une réalité, parce qu’on entend parler des cas de Charlie tous les jours. C’est surtout une ode à la femme et à l’émancipation de la femme.
La musique à l’ère du digital et de la Covid-19…
On dira que le digital, c’est notre ami, il nous aide à faire voyager notre musique, à Maurice et à l’étranger. La Covid, c’est pas trop notre amie (rires)…Mais on se débrouille, il faut s’adapter au temps dans lequel on vit. On verra dans les futurs mois à venir. Pour le moment ça va. C’est vrai qu’à Maurice, vu qu’il n’y a pas de structure définie pour l’encadrement de l’artiste, on est un peu en freestyle.
Quelle considération pour les artistes mauriciens?
C’est vrai que si on voit l’industrie musicale à la Réunion, qui est à deux pas d’ici,…juste à deux pas d’ici quoi… il y a quand même une structure, un avenir, une carrière, pour tous les artistes. Peu importe ce qu’ils font. Ils ont quand même une certaine assurance derrière.
A Maurice, on n’est pas arrivé à ce niveau-là. On ne peut qu’espérer, en fait, pour le mieux. On fait ce qu’on aime faire, et on ne va pas s’arrêter, en espérant que nos voix, au fur et à mesure, vont être entendues et respectées.
Avec quel artiste aimerais-tu collaborer ?
J’ai en tête, depuis toujours, Coldplay. Je sais que c’est un grand rêve, mais Coldplay, c’est mon groupe préféré. C’est le groupe qui m’inspire le plus à créer. Donc internationalement, si j’ai le droit de rêver…et j’ai le droit de rêver, c’est Coldplay.
Tes projets futurs?
J’évoluerai là où l’environnement me permet. Si c’est à Maurice, tant mieux. C’est mon île, je l’adore. S’il y a une demande ailleurs, on voyagera et on fera ce qu’il faut faire. L’évolution surtout, c’est quelque chose qu’on ne doit pas arrêter. « The only constant is change ». Donc on est ouvert à tout. Mes projets, on est en novembre, si tout se passe bien, et qu’on puisse continuer nos activités, comme il se doit…Parce qu’on avait un album qui devait sortir en avril, mais il a été interrompu à cause de la Covid. On l’a repoussé pour octobre, mais encore une fois l’effet de la Covid est toujours présent. On avait besoin de plus temps, on a repoussé l’album pour le début de l’année prochaine. En novembre on a un gros festival qui est la Isla 2068, qui se fera le 28 novembre au Château de Labourdonnais. On prévoit un gros spectacle. On aura la chance d’être sur scène avec les enfants de ‘Vent d’un Rêve’, pour une chanson qu’on a inventée pour le festival. Et, en décembre, on a toujours quelques dates, qu’on partagera sur notre page Facebook, Instagram. Suivez-moi Anne Ga pour toutes les actualités.
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