Yogida Sawmynaden a annoncé lors d’un point de presse, sa décision de quitter son poste de ministre du Commerce et de prendre un congé politique. Il affirme qu’il démissionne pour mieux revenir.
« Aujourd’hui comme vous le savez je suis parti au CCID. Mes avocats et moi-même, nous avons travaillé, et passé en revue tous les points. On a soulevé certains points qu’il fallait et nous avons fait une déclaration publique en ce sens. Maintenant on laisse les institutions travailler », a dit d’emblée Yogida Sawmynaden lors de ce point de presse.
« La population doit avoir vu et entendu les propos des grands défenseurs qui font des «meetings» sur le trottoir. Je laisse les gens prendre note des commentaires qu’ils font sur nos institutions. La population est assez éclairée pour voir avec quel genre de personnes on a à faire. Il y a un monde de différence entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font », explique-t-il.
Suite à quoi, il a annoncé ce qu’une grande partie de la population réclamait depuis l’éclatement de l’affaire Kistnen, à savoir sa démission comme ministre du Commerce. « Je reste concentré sur les actions que je dois prendre pour contrer les fausses accusations à mon encontre. J’ai décidé, après consultation avec le Premier ministre, de prendre un congé politique », a-t-il dit.
« Comme je l’ai déjà expliqué, quand vous êtes un ministre, il ne faut pas travailler 12 heures mais plus de 24 heures. Je ne peux pas me concentrer un peu ici ou un peu là-bas, car c’est le ministère et le gouvernement qui sortiront perdants. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai décidé de prendre un congé politique. J’ai fait part de ma décision au Premier ministre, qui a parfaitement compris ma situation. Mais comme on dit, « step down, to come back stronger » », affirme Yogida Sawmynaden.
C’est la deuxième démission enregistrée par le gouvernement en moins d’une semaine. Si Sawmynaden reste lui fidèle au parti soleil, l’autre démissionnaire, Nando Bodha a lui claqué la porte, démissionnant comme ministre des Affaires étrangères et comme secrétaire général du MSM. Dans sa lettre de démission, il dit que « la situation à Maurice est devenue extrêmement grave ».
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