Le nouveau mouvement citoyen, né dans la ville de Beau-Bassin / Rose-Hill, En Avant Moris, sera présent pour la marche pacifique du 13 février prochain. Son leader, Patrick Belcourt, affirme que cette marche sera une nouvelle édition de l’expression populaire face à l’inaction de la police et les entraves à la justice dans cas manifestes de corruption.
L’association citoyenne, En Avant Moris sera présente lors de la marche du 13 février prochain. « Les Mauriciens affichent une grande persévérance et expriment avec constance leur volonté de s’opposer et de faire partir ce gouvernement dont la légitimité demeure contestée à ce jour devant les tribunaux », dit d’emblée le dirigeant de l’organisation, Patrick Belcourt. Et d’ajouter que « la marche du 13 février sera une nouvelle édition de l’expression populaire face à l’inaction de la police et les entraves à la justice dans des cas manifestes de corruption ».
Cette marche à l’initiative des partis de l’opposition parlementaire, poursuit-il, suscite quelques hésitations et même des critiques de la part de ceux qui ne veulent pas s’associer ou apporter leur soutien à d’autres partis politiques traditionnels. « Il faut les féliciter pour cela car ils nous rappellent que ce qui nous arrive aujourd’hui est le résultat d’un pourrissement politique occasionné par ces mêmes partis traditionnels. Leurs alliances contre nature, leurs transfuges, leurs modèles de dynastie familiale sont autant de défauts structurels qui favorisent les gains personnels, la corruption et les pratiques mafieuses », explique Patrick Belcourt.
Ce dernier se dit rassuré par le fait qu’il y ait une démarche citoyenne pour atténuer le caractère partisan de cette marche du 13 février. « Cette perspective citoyenne est nécessaire pour rendre à la population l’expression de son ras-le-bol. En Avant Moris ira à cette marche non pas pour nous associer à ceux qui incarnent la vieille garde qui a soutiré et profité de ces méthodes dont nous héritons des conséquences mais pour être aux côtés des citoyens avec qui nous partageons la conviction qu’il faut se débarrasser de tout ce système », conclut-il.
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