Arvin Boolell démissionne de son poste de Leader de l’Opposition. Il a soumis sa lettre de démission au Président de la République, cet après-midi. “C’est la vie”, dit-il.
« Je ne vais pas attribuer cette démission au PMSD ou au MMM. J’ai pris connaissance de ce qui a été dit dans la conférence de presse du MMM / PMSD / Reform Party. Nous étions une équipe, mais je comprends que chaque parti a ses spécificités », déclare Arvin Boolell, après sa rencontre avec le Président de la République, à la State House, à Réduit. Une rencontre qui a duré une trentaine de minutes.
« Au niveau du Parlement, nous avons un travail à faire, pour agir comme un rempart parce qu’on a un gouvernement qui n’a pas le respect du public, de l’électorat. Je suis serein, on continuera à travailler de concert avec les parlementaires », a-t-il dit d’emblée à la presse.
Il ajoute que ; « si M. Bérenger traduit ses interprétations concernant le nombre (de députés MMM et PMSD au parlement) dans les faits, je me dois de le respecter. Ce qui est important pour moi, au-delà des individus, ce sont les institutions. On doit respecter ces institutions. Une personne qui a un poste constitutionnel ne peut agir par un agenda décidé ailleurs. Il doit aussi travailler avec tout le monde, et avoir un « parity of esteem ». Je le redis, ces institutions ont des valeurs, la personne doit y être respectueuse et s’y plier ».
L’ancien Leader de l’Opposition ajoutera que ; « c’est la vie. Il n’y a pas d’amertume. Je reste serein. Je n’ai pas pris cette décision dans mon intérêt mais dans celui des institutions.»
Selon lui, il y a des leçons à tirer de ce qui s’est passé.
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