Home » Etude Afrobaromètre: La moitié des Mauriciens disent que le gouvernement traite leur groupe ethnique injustement
Societé

Etude Afrobaromètre: La moitié des Mauriciens disent que le gouvernement traite leur groupe ethnique injustement

Près de la moitié des Mauriciens sondés par une étude d’Afrobaromètre, dit avoir été traitée injustement par le gouvernement en raison de leurs origines ethniques. 

Selon cette étude, 48 % des citoyens sondés déclarent que les membres de leurs groupes ethniques n’ont « jamais » subi de traitement injuste de la part du gouvernement. Néanmoins, l’autre moitié affirme le contraire. En effet, 16 % déclarent que cela se produit « souvent » ou « toujours », tandis qu’un tiers (32 %) déclarent que cela se produit « parfois ».

La proportion de citoyens qui déclarent que leur groupe ethnique est « souvent » ou « toujours » traité injustement par le gouvernement a augmenté de 7 points de pourcentage par rapport à 2018 (9%) mais est similaire au niveau enregistré en 2012 (13%).

La perception que leur groupe ethnique est « souvent » ou « toujours » traité injustement par le gouvernement est plus élevée chez les résidents urbains (24%) par rapport à leurs homologues ruraux (10%) et chez les 18-35 ans (20%) que parmi leurs aînés (12%-14%). Elle augmente avec le niveau de pauvreté vécue des citoyens, allant de 11% parmi les citoyens économiquement les plus aisés à 33% parmi les citoyens pauvres.

Une majorité de Mauriciens disent que les communautés composées de différents groupes ethniques, races et religions sont plus fortes que les communautés homogènes (61%) et qu’il y a plus qui unit les Mauriciens que les divise (61%).

Une écrasante majorité de Mauriciens expriment des attitudes tolérantes envers les personnes de religions différentes (93%) et de groupes ethniques (92%), disant qu’ils « aimeraient quelque peu », « aimeraient beaucoup » ou « ne s’en soucieraient pas » s’ils avaient de telles personnes comme voisins. 

Une plus petite majorité exprime sa tolérance envers les immigrants ou les travailleurs étrangers (66%) et les personnes en couple homosexuel (59%).

La proportion de Mauriciens qui disent qu’ils « aimeraient » ou « ne s’en soucieraient pas » s’ils vivaient à côté de personnes dans des relations homosexuelles a augmenté de 9 points de pourcentage par rapport à l’enquête de 2014.